S'informer pour mieux prévenir

En 2023, serez-vous plutôt classique ou tendance?

En 2023, serez-vous plutôt classique ou tendance?

Dans le cadre de sa planification pluriannuelle en prévention-inspection pour 2020-2023, la CNESST établit les priorités sur lesquelles les entreprises doivent concentrer leurs efforts. Considérant le bilan des dernières années en matière de lésions professionnelles, 4 catégories de priorités ont été retenues. Certaines de celles-ci réfèrent à des risques plutôt classiques dans les milieux de travail tandis que d’autres nous interpellent sur de nouvelles tendances de risques. Voyons ensemble ce qui pourrait se retrouver au menu de votre organisation en 2023.

Les classiques

PREMIÈRE CATÉGORIE : TOLÉRANCE ZÉRO

Cette catégorie s’applique à tous les milieux de travail et représente les dangers aux conséquences graves que l’on juge intolérables. Pour le secteur des services automobiles, on y retrouve des grands classiques comme les risques de chute de hauteur et les risques de contact avec une pièce en mouvement d’une machine. À ce titre, on peut citer en exemple les travailleurs d’entrepôt qui utilisent des équipements de levage de personnes (plateforme élévatrice, chariot de cueillette, etc.). Pour ce qui est des pièces en mouvement, on pensera à toutes les machines-outils que l’on retrouve habituellement à l’atelier ou à la salle d’outillage (tour à freins, touret à meuler, presse, etc.). Au chapitre de la santé au travail, on y retrouve aussi les risques d’exposition aux poussières d’amiante ou de silice. Elles sont notamment associées aux travaux sur certaines composantes de freins et de transmissions ou encore aux procédés de sablage.

DEUXIÈME CATÉGORIE : LES RISQUES PRÉDOMINANTS

Cinq types de risques ont été priorisés car ils touchent tous les secteurs d’activités et sont responsables d’environ 2 lésions sur 3 au travail.

Les tendances

TROISIÈME CATÉGORIE : LES RISQUES ÉMERGENTS ET AVÉRÉS

Aux yeux de la CNESST, les risques dont les effets sur la santé et la sécurité sont moins documentés, malgré qu’ils fassent l’objet de recherches scientifiques, sont qualifiés de risques émergents. Les risques avérés sont, quant à eux, des risques confirmés comme étant nocifs, mais pour lesquels les mesures de prévention doivent être balisées. Dans le secteur des services automobiles, on pourrait faire référence aux risques associés aux nouveaux types de véhicules : véhicules électriques, véhicules au propane, véhicules à l’hydrogène, etc. Ce n’est qu’un exemple, mais il concerne de plus en plus de travailleurs dans notre secteur et ce dans tous les métiers : mécanique, carrosserie, recyclage, remorquage, etc.

QUATRIÈME CATÉGORIE : LES CLIENTÈLES PARTICULIÈRES

Certaines clientèles sont plus à risque de subir une lésion professionnelle : les personnes occupant un nouvel emploi, peu importe l’âge, les travailleurs immigrants et les jeunes de 24 ans et moins sont plus particulièrement visés ici. On comprend donc l’importance de développer un programme d’accueil et d’intégration des nouveaux travailleurs, de les former adéquatement et de leur assurer la supervision nécessaire. C’est une pratique de gestion pertinente en terme de prévention.

Conclusion

Si vous voulez prétendre être à la page cette année, vous pourriez avoir intérêt à consulter cette planification et comparer les catégories présentées précédemment avec votre réalité. Il y a fort à parier que vous pourriez y trouver une forme d’inspiration ou à tout le moins de bonnes résolutions !

 

 

Abonnez-vous à la revue 
Auto Prévention pour ne rien manquer.

Je m'abonne

 

Voir aussi

PRENDRE EN CHARGE LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ, PAR OÙ COMMENCER?


GÉRER LA PRÉVENTION, ÇA MARCHE!

 

Retour à la liste des nouvelles

Chercher par sujet

Recevez gratuitement les derniers blogues d’Auto Prévention tous les mois dans votre boîte courriel