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Pour une ronde de sécurité sans blessures

Pour une ronde de sécurité sans blessures

Travailler avec un équipement en bon état est primordial pour prévenir des accidents de travail. Avant d’emprunter le réseau routier, les conducteurs de véhicules lourds doivent réaliser une vérification visuelle et auditive de certains éléments accessibles de leur véhicule. C’est ce qu’on appelle la ronde de sécurité (RDS). Cette procédure vise à détecter les défectuosités (mineures ou majeures) afin de s’assurer que le véhicule ne représente pas de risques pour eux, mais aussi pour les autres usagers de la route.

LES VÉHICULES VISÉS ET LES VÉRIFICATIONS À EFFECTUER

Parmi les véhicules visés par la RDS, il y a notamment:

  • les camionnettes et les remorques avec un poids nominal brut (PNBV) de 4500 kg ou plus;
  • les camions de livraison avec un PNBV de 4500 kg ou plus;
  • les dépanneuses de tous types (sans égard à leur PNBV);
  • les véhicules dont le PNBV est de moins de 4500 kg, mais qui transportent des matières dangereuses nécessitant l’application de plaques d’indication de danger.

Les éléments obligatoires de vérification sont issus du Règlement sur les normes de sécurité des véhicules routiers et ils incluent, entre autres, le système de freinage, les roues, les essuie-glaces et le système d’alimentation en carburant. Cette RDS est valide pour une durée maximale de 24 heures, après quoi, le véhicule perd son droit de circuler.

LES RISQUES ET LES MESURES DE PRÉVENTION

Pendant la ronde de sécurité, le travailleur s’expose à de nombreux risques d’accident du travail. Les deux risques les plus communs sont :

  1. Chutes (ex : à partir de la cabine, de la plateforme ou de plain-pied, etc.)
  2. Heurts (ex. : coincement par un véhicule qui circule à proximité, frappé par le capot du véhicule, coincement des doigts, etc.)

Pour réaliser une RDS en toute sécurité, des mesures de prévention doivent être mises en place. D’abord, il faut identifier l’emplacement approprié pour faire ces vérifications. Ça implique un lieu suffisamment éclairé, à l’écart de la circulation, des autres véhicules et équipements de manutention en plus d’un sol adéquat (plat et exempt de trous). Le port du dossard haute visibilité est indispensable pour les conducteurs.

En plus des mesures citées précédemment, nous recommandons l’application d’autres mesures directement liées à l’immobilisation du véhicule. Ainsi, avant d’éteindre le moteur, le conducteur doit s’assurer que le frein de stationnement est appliqué (le bouton jaune doit être tiré). Tout déplacement du véhicule pourrait entraîner de graves blessures, voire la mort du travailleur. Une fois le capot ouvert, le conducteur doit s’assurer qu’il reste dans cette position. Si un mécanisme de fixation du capot est présent, il faut l’utiliser. Attention à vos doigts lors de la fermeture du capot et des barrures !

Enfin, pour prévenir les chutes, les travailleurs doivent avoir en tête de garder les pieds au sol le plus possible. Le conducteur ne doit donc pas monter sur un pneu, mais utiliser plutôt les accès prévus à cet effet. Pour monter ou descendre de la cabine, le conducteur doit faire face au véhicule et appliquer la méthode des 3 points d’appui (marchepied antidérapant et mains courantes) et ne jamais sauter du véhicule. La mise en oeuvre de ces mesures vous permettra de prévenir des accidents de travail et de conduire un véhicule sécuritaire pour vous et pour les autres usagers de la route.

 

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