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Véhicules à carburant alternatif, les dangers

Véhicules à carburant alternatif, les dangers

Avec les changements climatiques est apparue la nécessité de remplacer les énergies fossiles ou à tout le moins, les diversifier dans l’usage des véhicules. En ce qui concerne toutes les catégories de véhicules il y a désormais plusieurs options autres que l’essence ou le diesel qui s’offrent dont les carburants et les technologies alternatives. En 2023 on peut donc retrouver dans les ateliers d’entretien des véhicules qui ne ressemblent pas tout à fait aux autres.Voici en résumé les alternatives et les principales propriétés pouvant présenter un risque à la santé et à la sécurité.

Obligations et règles de prévention

Du fait des dangers propres à chaque alternative, il est nécessaire que les entreprises travaillant sur ces nouveaux véhicules observent des règles strictes à différents niveaux. Nous allons dresser un portrait général de l’ensemble des enjeux possibles 


Qualification de la main d’oeuvre
Selon le type de carburation, seuls des travailleurs qualifiés ont l’autorisation d’effectuer certains travaux. Par exemple au Québec le certificat de qualification en technique de carburation au gaz (TCG 1 ou 2) est obligatoire pour toute personne qui inspecte, entretient, répare, modifie des systèmes d’alimentation en gaz de moteurs à combustion interne ou qui effectue la vidange des réservoirs des véhicules routiers fonctionnant au Gaz Naturel ou Propane. Une infraction est passible d’une amende (Règlement sur les certificats de qualification et sur l’apprentissage en matière de gaz, de machines fixes et d’appareils sous pression). Pour les techniciens ne possédant pas ces certificats, seuls certains travaux peuvent être envisagés comme par exemple la lubrification, les réparations de freins, de suspensions ou de roues.

Des détails spécifiques permettent aussi de distinguer un véhicule fonctionnant avec un carburant alternatif (ici les réservoirs GNC en arrière de la cabine du conducteur).

Le remplissage d’un véhicule fonctionnant au propane nécessite aussi la détention d’un certificat, soit : Remplissage de bouteilles et de véhicules au propane (RBVP) ou Remplissage de véhicules au propane (RVP). Il en va de même pour les techniciens travaillant sur les véhicules fonctionnant à l’hydrogène ou les véhicules hybrides et électriques. Des programmes de formation sont d’ailleurs en cours d’implantation au Québec entre autres pour les véhicules lourds électriques comme le programme Compétence VÉ. Il n’existe pas de formation spécifique au Québec pour l’hydrogène.


 

Infrastructures (bâtiments)
Ceux-ci ne sont pas toujours équipés pour effectuer tous les travaux possibles sur un véhicule au gaz. Ainsi ce que l’on appelle parfois des réparations majeures (alimentation, moteur, soudure, etc.) nécessiteront soit une adaptation des ateliers en terme de ventilation par exemple ou encore, lorsque cela est possible, des procédures spécifiques en terme de dépressurisation partielle ou complète comme pour les travaux sur les réservoirs. Dans le cas contraire, seules des réparations mineures ne touchant pas au système d’alimentation et moteur seraient permises (pneumatique, lubrification, inspection, etc.).


Afin de respecter la réglementation, des équipements de détection de gaz inflammables fixes et/ou mobiles selon le cas, doivent être installés afin de bien surveiller les conditions sécuritaires dans l'atelier. Ces équipements doivent être calibrés au minimum annuellement et maintenus en bon état de fonctionnement pour assurer la sécurité des travailleurs et des lieux de travail.


 

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